Venez rencontrer d’anciens patients en chirurgie bariatrique au Médipôle de Lyon Villeurbanne !

Dans le cadre du parcours de chirurgie bariatrique, le Dr Anne-Laure Proust et le Médipole Lyon Villeurbanne organisent des réunions « retour d’expérience » où des patients déjà opérés d’une chirurgie bariatrique viennent partager leur expérience avec les patients en attente de chirurgie. Ces réunions sont encadrées par deux professionnels de santé (chirurgien, endocrinologue, diététicienne, psychologue, cadre de santé ou infirmière) afin d’aider les échanges et de répondre à l’ensemble des questions que peuvent se poser les patients. Venez nombreux partager votre expérience ou poser vos questions ! Les prochaines réunions auront lieu les mardi 13 octobre, 10 novembre et 15 décembre au sein du Médipole.

 

PRENDRE RDV

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Première colectomie coelioscopique ambulatoire au Médipôle de Lyon !

La chirurgie du colon se réalise dans la majorité des cas par voie coelioscopique. Les indications chirurgicales sont représentées par les pathologies cancéreuses et les diverticules.

Généralement, la durée d’hospitalisation est courte (entre 2 et 4 jours) et le patient bénéfice d’un programme de réhabilitation rapide (RRAC) lui permettant de retrouver son autonomie.

Le Dr Olagne du groupe UCGT a réalisé récemment une colectomie coelioscopique en ambulatoire.

C’est une première au Médipôle de Lyon !

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« Aujourd’hui, de plus en plus d’interventions sont réalisées par cœlioscopie. Cela permet un retour au domicile entre 24 et 48 heures après l’opération, explique le Dr Olagne. Cette technologie remet le patient au cœur de sa prise en charge : il arrive au bloc opératoire à pied et non en brancard. Puis, on veille à le redynamiser rapidement après l’opération. Une fois de retour chez lui, nous gardons le lien via l’application e-Fitback, qui permet un suivi post-opératoire optimal ».

« Notre première intervention de ce type vient d’avoir lieu sur un patient qui présentait des diverticules. Il souhaitait pouvoir rentrer chez lui au plus vite et espérait pouvoir reprendre le travail la semaine suivante… ce qu’il n’a pas manqué de faire ! »

Pour que cela fonctionne, le chemin clinique doit être balisé par une équipe compétente et formée, de l’infirmière, aux secrétaires, en passant par l’anesthésiste. Le schéma thérapeutique doit être intégré par le patient pour empêcher toute forme de stress et qu’il puisse retrouver rapidement une forme d’autonomie

 

Chirurgie Robot Da Vinci

Cancer du bas œsophage par coelioscopie et robot

Nous vous présentons dans cette vidéo une chirurgie d’un cancer du bas œsophage réalisé par les Dr Olagne et Dr Poiblanc du groupe UCGT de Lyon. Cette intervention est une première au Médipôle de Lyon car elle est réalisée notamment avec l’aide du robot Da Vinci.

L’adénocarcinome de l’œsophage est une pathologie se révélant le plus souvent pas une dysphagie, c’est-à-dire des difficultés à la déglutition. Peut s’y associer une perte de poids plus ou moins importante, et une grande fatigue (asthénie).

Les principaux facteurs de risque sont le reflux gastro œsophagien, l’excès alimentaire, l’excès de calories d’origine animale et l’insuffisance d’activité physique.

Le diagnostic est fait grâce à une endoscopie digestive haute (gastroscopie) qui permet de localiser la tumeur et de pratiquer des biopsies. Après un bilan d’extension complet comportant entre autre un scanner thoraco-abdomino-pelvien, des bilans biologiques standards, une évaluation cardio-respiratoire est également nécessaire.

Apres validation du dossier du patient au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP), la séquence thérapeutique actuelle consiste en une chimiothérapie d’induction (4 cures en pré opératoire), puis à réaliser une chirurgie d’exérèse de la tumeur. A distance de la chirurgie, la chimiothérapie est reprise pour encore 4 cures.

Le traitement chirurgical « classique » du cancer du bas œsophage consiste à réaliser un nouveau tube oesophagien en utilisant l’estomac du patient.

Le premier temps opératoire consiste donc en une exploration de la cavité abdominale par coelioscopie (avec une caméra et des trocarts). Après avoir éliminé une carcinose péritonéale et/ou des métastases hépatiques pouvant passer inaperçues au scanner, le chirurgien décroche certaines attaches de l’estomac afin de pouvoir le mobiliser et le tubuliser. Dans le même temps, on met également en place une jéjunostomie d’alimentation dans l’intestin grêle permettant d’administrer au patient une alimentation entérale post opératoire.

Le second temps opératoire consiste à ouvrir la cage thoracique du côté droit afin de mobiliser l’œsophage, de réséquer (extraire) la tumeur et réaliser une anastomose (couture) entre l’estomac restant tubulisé et l’œsophage thoracique. Cette partie de l’intervention peut se faire en ouvrant complètement le thorax (thoracotomie), par vidéothoracoscopie ou par chirurgie robotique, ce qui a été choisi ici.

Pour cette intervention, la coelioscopie et le robot permettent de limiter les incisions pariétales (section des muscles) ce qui permet de restreindre les complications post opératoires notamment sur le plan respiratoire. Le patient présente également moins de douleurs, donc peut se mobiliser beaucoup plus rapidement, ce qui favorise également une reprise rapide à un état général satisfaisant.

Le choix de ces techniques chirurgicales se basent sur la littérature scientifique chirurgicale et le profil du patient.

Trouvons ensemble ce que vous recherchez !